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#97, März 07
«ABER SCHLIESSLICH IST IM LEBEN DOCH ALLES TOD?
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UND TROJA BRENNT NOCH IMMER Die Orestie des Aischylos: Ein Stoff aus dem alten Griechenland von vorrangig akademischem Interesse? Dass das Drama vom Krieg um Troja, von der Ermordung des Königs Agamemnon, von Orest, dem Muttermörder, und der Seherin Kassandra brisante Urszenen der Menschheitsgeschichte verhandelt, steht für die australische Komponistin Liza Lim (geboren 1966) ausser Zweifel. Lims The Oresteia. Memory theatre (opera) in 7 parts von 1993 erkundet den Mythos als Abstieg in die Katakomben der Zivilisation. |
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UNGARISCHE TOTALITÄT IM ZEICHEN DES TODES Der Gedanke des Todes spielt eine auffallend grosse Rolle in der Musik der bedeutendsten ungarischen Komponisten der Gegenwart. Wichtige Auseinandersetzungen mit diesem Sujet stammen unter anderem von György Ligeti, György Kurtág, András Sz?ll?sy und Zsolt Durkó. In seinem 2005 uraufgeführten Oratorium Halotti szertartás («Totenfeier») hat Zoltán Jeney (geb. 1943) das mittelalterliche Trauerritual der ungarischen Kirche neu gestaltet. Jeney hat ein Werk geschaffen, das in einem heute selten gewordenen Mass Totalität anstrebt: Totalität in der Fülle der einbezogenen musikalischen Elemente, und Totalität in der Thematisierung der letzten Dinge. Und es ist von grosser Wichtigkeit, dass diese Totalität, dieses Alles-Zusammenfassen-Wollen, wie viele bedeutenden ungarischen Werke aus jüngster Zeit, im Zeichen des Todes steht. |
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L’EXPRESSION MUSICALE DES EMOTIONS L’étude des émotions fait récemment l’objet de nombreuses publications de philosophie et de théorie de la musique dans les pays anglo-saxons et mène à la constatation paradoxale que l’on peut ressentir du plaisir à écouter de la musique triste ou mélancolique. Sandrine Darsel s’interroge : faut-il vraiment, pour décrire la musique, utiliser une terminologie relevant du domaine des sentiments ? Déclarer « musique triste » le Requiem de Mozart, n’est-ce pas recourir à une simplification métaphorique et faire preuve d’un jugement subjectif ? |
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TON OU SON ? RÉFLÉCHIR SUR LA MUSIQUE (D’)AUJOURD’HUI La philosophie de la musique a connu un grand regain d’intérêt ces dernières années grâce en particulier aux travaux de penseurs tels que Ingarden, Davies, Levinson, Kivy, Budd ou Scruton, mais elle n’aborde presque jamais la musique de son temps. Arbo revient sur ce paradoxe apparent et se demande si la philosophie et la théorie de la musique peuvent aider à comprendre la musique contemporaine. |
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ZUSPITZUNGEN IM INTERPRETATIONSRAUM Claudia Rüegg (geb. 1963) ist eine Musikerin der Vermittlung: Sie schafft Verbindungen zwischen InterpretInnen und KomponistInnen, Hören und Sehen, Klavierspielen und Konzert-Organisation, damit eingeschliffene Hör-, Spiel- und Denkweisen vergehen. | |
ZU SEINER ZEIT «Habe ich nur wieder unterschätzt, was trotz aller Enge und Verstocktheit in diesem Land, pardon, in diesem unserem Land möglich ist?» Dieser verzweifelte Satz Hansjörg Paulis charakterisiert das Dilemma der Rezeption der Musik des Schönberg-Schülers und Pioniers der Zwölftontechnik Erich Schmid (1906-2000): Selbst grosse und aufgeschlossene Vermittler der zeitgenössischen Schweizer Musik wie Pauli haben sie lange überhört. Wie konnte es dazu kommen? Ausgehend von dieser Frage skizziert Roland Moser aufschlussreiche Zusammenhänge der jüngeren helvetischen Musikgeschichte. |
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« ON NE PEUT SIMPLEMENT PAS COMPRENDRE MA MUSIQUE » Galina Ustvolskaja — qui a étudié jusqu’en 1947 auprès de Dimitri Chostakovitch — naquit à Saint-Pétersbourg le 17 juin 1919. Sa musique a commencéàêtre jouée dans les cercles d’avant-garde occidentaux dans les années quatre-vingt-dix. Malgré son caractère frondeur, celle-ci n’a pas pu éviter de se voir accoler des épithètes approximatives (« religieuse », « musique de chambre »). En hommage à l’artiste disparue le 22 décembre 2006 dans sa ville natale, Dissonance publie quelques réflexions que lui ont inspirées les pratiques en usage dans le monde de la critique. |
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L’UN ET LE MULTIPLE Né en 1937, le compositeur suisse d’origine roumaine Lucian Metianu a interrompu, après trois ans, ses études d’électronique commencées en 1954 à l’Institut polytechnique de Bucarest pour se consacrer entièrement à la musique. Le diplôme de l’Académie de musique de cette ville en poche, il se laissa séduire par la fascination de la musique électronique et s’en vint étudier au Studio de musique électronique de la Radio de Cologne (WDR) auprès de Herbert Eimert. La formation technique acquise là pendant trois ans influence aujourd’hui encore sa conception de la musique dans laquelle les moyens mathématiques utilisés servent toujours la cause d’une expression « secrète ». |
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Berichte / Comptes rendus – Basel: «Diesseits vom Jenseits» und eine neue Oper von Annette Schmucki |