Tout d’abord, la bonne nouvelle : contre toute attente, dissonance continue ! Nombre de choses demeurent toutefois incertaines. Comme auparavant, il manque au journal une base financière solide, mais nous travaillons intensivement à des solutions. À ce niveau nous sentons une grande solidarité de la part de beaucoup de gens engagés dans la culture des quatre coins du pays : dissonance, en tant que réflexion critique et multilingue sur la création musicale (suisse), doit impérativement être conservée. En particulier, Daniel Fueter a rédigé un appel au soutien (p. 5).
Cela nous donne du courage pour continuer. Nous réfléchissons ensemble au sein d’un groupe de travail à de nouveaux contenus et, en tant que rédaction, nous continuons de favoriser les éclats de voix. Nos auteurs ne mâchent pas leurs mots : Patrick Frank, par exemple, proclame la fin de la musique contemporaine suisse (S. 6-8) ! Des prises de position qui vont soit emporter l’adhésion soit se heurter à des objections, mais qui ne peuvent qu’animer la discussion.
Il y a malheureusement une coupure difficile au niveau personnel : Michael Kunkel, le chef rédacteur de la revue depuis de nombreuses années, ne travaillera plus pour dissonance. On trouvera un hommage à sa contribution à la page 43.
dissonance se trouve donc — encore une fois — dans une période de bouleversements. Nous nous réjouissons d’autant plus dès lors de votre réaction et de votre opinion quant à notre travail et celui de nos auteurs.
Écrivez-nous, partagez avec nous et prenez part à dissonance.
Cécile Olshausen, rédactrice de dissonance cecile.olshausen@dissonance.ch
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