A good servant dismissed for becoming a bad master
Sur l’histoire du tempérament égal
et soumet à un examen critique la thèse soutenant que le tempérament égal se serait imposé uniquement parce que lui seul permettait la modulation dans toutes les tonalités. L’auteure conclut que ce ne peut être la raison principale
et identifie à la place d’autres développements
qui y auraient fortement contribué : l’industrialisation de la construction des pianos, l’apparition du métier d’accordeur ou encore la diffusion de l’instrument dans le foyer bourgeois. A partir de la constatation que le tempérament
égal s’est développé sensiblement plus tard que le répertoire pour lequel il est aujourd’hui employé, l’auteure esquisse ce que pourrait signifier la multiplicité des tempéraments pour ne pratique musicale consciente de l’histoire.